Présentation invitée au colloque Emotions, mémoire et contenus numériques: une approche interdisciplinaire

Intitulé de mon intervention :

Amélioration des résultats d’un moteur de recherche d’images naturelles par filtrage émotionnel

 

Un colloque organisé par l’IRCCyN et le LPPL lors des Journées Scientifiques de l’Université de Nantes

L’objectif de ce colloque est de faire se rencontrer les communautés STIC et psychologie
afin de débattre et échanger autour d’un sujet commun : les émotions et la mémorisation
dans le cadre de contenus numériques (images, vidéos, dispositifs interactifs, etc.). Cette
rencontre pourra également servir de tremplin afin de renforcer et animer une communauté
interdisciplinaire sur ce sujet tant au niveau local qu’international.
Les contributions provenant des domaines de l’informatique, des sciences cognitives et de
la psychologie dans les thématiques suivantes sont les bienvenues :
• Emotions et contenus numériques;
• Mémoire et contenus numériques;
• Mémoire et émotions.

 

Abstract de mon intervention :

Avec l’Internet 2.0, la gestion des émotions de l’utilisateur est un problème de plus en plus pregnant.

Historiquement, les premières tentatives de partage émotionnel furent les émoticônes. Elles ont permis aux utilisateurs d’afficher leur état émotionnel à d’autres dans un monde numérique impersonnel et froid.

De nos jours, les utilisateurs partagent leur vie sur Facebook, Twitter, Google+ et ainsi de suite… et plusieurs sites web, parmi les plus populaires, sont maintenant spécifiquement basée sur le partage de contenu d’images : Flickr, Picasa,Pinterest, Instagram, DeviantArt par exemple.

Ce contenu comprend implicitement leur statut personnel et émotionnel.

Ce type d’information est économiquement très précieux, il devient un nouvel or noir et peut par exemple aider les entreprises commerciales à vendre plus et mieux.

Dans cet exposé, notre proposition concerne la création d’une couche de filtrage émotionnel appliquée aux résultats de moteurs de recherche d’images. C’est une première tentative de filtrage émotionnel d’images.